ABOUT STROKE

What is a stroke ?

A stroke, sometimes referred to as a cerebrovascular accident (CVA), cerebrovascular insult (CVI), or colloquially brain attack is the loss of brain function due to a disturbance in the blood supply to the brain. This disturbance is due to either ischemia (lack of blood flow) or hemorrhage.

Ischemia

Ischemia is caused by either blockage of a blood vessel via thrombosis or arterial embolism, or by cerebral hypoperfusion. Hemorrhagic stroke is caused by bleeding of blood vessels of the brain, either directly into the brain parenchyma or into the subarachnoid space surrounding brain tissue. As a result, the affected area of the brain cannot function normally, which might result in an inability to move one or more limbs on one side of the body, failure to understand or formulate speech, or a vision impairment of one side of the visual field.

Stroke

A stroke is a medical emergency and can cause permanent neurological damage or death. Risk factors for stroke include old age, high blood pressure, previous stroke or transient ischemic attack (TIA), diabetes, high cholesterol, tobacco smoking and atrial fibrillation.High blood pressure is the most important modifiable risk factor of stroke. Cerebrovascular disease was the second leading cause of death worldwide in 2004. An ischemic stroke is occasionally treated in a hospital with thrombolysis (also known as a “clot buster”), and some hemorrhagic strokes benefit from neurosurgery. Treatment to recover any lost function is termed stroke rehabilitation, ideally in a stroke unit and involving health professions such as speech and language therapy, physical therapy and occupational therapy. Prevention of recurrence may involve the administration of antiplatelet drugs such as aspirin and dipyridamole, control and reduction of high blood pressure, and the use of statins. Selected patients may benefit from carotid endarterectomy and the use of anticoagulants.

Reference: http://en.wikipedia.org/wiki/Stroke

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

est une affection médicale aiguë caractérisée par un arrêt soudain du flux sanguin dans une artère du cerveau. Dans le grand public des terminologies comme « thrombose », « attaque cérébrale » voire « apoplexie » sont aussi parfois utilisées. Les AVC peuvent être divisés, d’une part en AVC ischémiques, lesquels sont le plus souvent causés par l’occlusion (thrombose) d’un vaisseau sanguin, les AVC hémorragiques, causés par la rupture d’un vaisseau sanguin.

L’AVC est une des principales causes de décès et constitue la principale cause d’invalidité chez l’adule en Belgique. Le type de symptômes observés dépend à la fois du type d’AVC, mais aussi de la zone du cerveau affectée et de la taille de la zone endommagée.

Si une zone dite « motrice » du cerveau est touchée, le patient peut brutalement présenter une paralysie du côté opposé. Par exemple, si une zone motrice du côté gauche du cerveau est touché, le patient peut présenter une paralysie du côté droit (on parle d’hémiparésie voire d’hémiplégie si la paralysie est totale). En outre, si la zone du langage est touchée, le patient peut présenter des troubles de la parole plus ou moins importants (allant de simples difficultés à trouver certains mots jusqu’à parfois une perte complète de l’usage de la parole), on parle dans ces situations d’aphasie. Le centre du langage se trouve dans l’hémisphère dominant (pour 95% de la population il s’agit de l’hémisphère gauche). Si la zone du cerveau touchée par l’AVC se situe dans l’hémisphère appelé « mineur » du cerveau (pour 95% de la population il s’agit de l’hémisphère droit), le patient peut présenter des changements émotionnels, voire parfois même surestimation de ses propres capacités, ou encore un comportement impulsif, des difficultés de perspicacité et des troubles des émotions. Souvent, le patient présentera alors aussi souvent des troubles de l’orientation dans le temps et dans l’espace.

Référence : Wikipedia

L’AVC ischémique

L’AVC ischémique, ou infarctus cérébral, résulte d’une perte soudaine de l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau. Les causes peuvent être multiples :

  • En cas de « maladie des petites artères cérébrales » ; dans ce cas les caillots de sang (thromboses) obstruent certains petits vaisseaux sanguins du cerveau lui-même. Une des causes les plus fréquentes de cette « maladie des petites artères cérébrales » est l’hypertension artérielle (HTA) chronique. Une autre cause est l’athérosclérose des petits vaisseaux.
  • En cas d’obstruction d’un plus gros vaisseau comme la carotide. L’obstruction du vaisseau peut être la conséquence d’une athérosclérose (phémonème lent aboutissant à l’obstruction progressive des artères, jusqu’à parfoisl’obstruction totale, et souvent favorisée par une hypertension artérielle, un diabète, un tabagisme et/ou un diabète). La carotide peut parfois aussi être le siège d’une dissection qui correspond à une déchirure de la paroi de la carotide. Celle-ci survient le plus souvent spontanément et parfois suite à un traumatisme.
  • En cas de formation de caillots de sang dans le cœur, le plus souvent suite à une arythmie cardiaque appelée fibrillation auriculaire (mais parfois suite à d’autres causes). Les caillots peuvent alors à tout moment être emportés dans la circulation sanguine vers le cerveau. On parle alors d’embolie cérébrale.
  • En cas de chute très sévère de la tension artérielle, surtout dans une zone du cerveau irriguée par une artère dont le diamètre serait déjà rétréci. Les zones les plus éloignés de l’artère, située en « périphérie » du cerveau sont les plus sensibles au manque d’irrigation et d’oxygénation et peuvent alors subir un AVC. On parle d’AVC des « derniers prés ».
  • Parfois en cas de thrombose d’une veine cérébrale (ou d’un sinus veineux), on parle alors d’infarctus cérébral veineux.
  • Parfois aussi en cas d’état appelé d’hypercoagulabilité du sang ou dans certains types d’inflammation des vaisseaux du cerveau (on parle de vasculite cérébrale).

L’AVC hémorragique

L’AVC hémorragique survient lors de la rupture d’une artère du cerveau. S’en suit alors une irruption de sang dans le cerveau lui-même qui mène souvent à une destruction plus ou moins importantes d’une zone du cerveau (on parle d’hémorragie cérébrale). Cette hémorragie cérébrale peut également comprimer des zones non touchées par l’hémorragie elle-même mais mener indirectement à d’autres symptômes voire dommages au cerveau. Les principales causes d’hémorragie cérébrale sont la maladie des petites artères cérébrales (souvent favorisée par l’HTA ou l’angiopathie amyloïde cérébrale, une anomalie touchant certaines artères du cerveau chez des patients habituellement âgés) ou encore des malformations comme les anévrismes, les malformations artério-veineuses cérébrales voire certaines tumeurs.

・What is an AIT ?・

Un AIT (Accident Ischémique Transitoire) est un terme neurologique pour indiquer un phénomène spécifique dans le système neurologique central.

Le flux sanguin d’une (petite ou plus grande) partie du cerveau est temporairement interrompu par une cause non-spécifiée (le plus souvent un petit caillot), et les symptômes qui en résultent ont entièrement disparu dans les 24 heures. Si ceci n’est pas le cas, il ne s’agit par définition pas d’un AIT. Si les symptômes disparaissent entièrement, mais dans un délai qui dépasse les 24 heures, on parle d’un RIND (Reversible Ischaemic Neurologic Deficit). A l’examen approfondi, il s’avère que beaucoup d’AIT ne sont pas entièrement résolutifs et n’étaient donc pas vraiment des AIT. Si les symptômes ne disparaissent pas entièrement, on parle d’une attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC).

Les symptômes dépendent de la partie atteinte du cerveau. Souvent, il s’agit d’une paralysie transitoire d’une partie du corps ou du visage, ou d’une impossibilité de parler ou de comprendre une langue.

Référence Wikipedia

Liens

Vous pouvez trouver une explication claire concernant les AIT, avec des animations, sur le site de The American Heart Association et dans cette vidéo Youtube.

・How to recognize a stroke ?・

Problèmes avec la parole et la compréhension de ce qui a été dit.

Les problèmes de langage figurent parmi les symptômes les plus fréquents d’un AVC. Un patient avec un AVC peut avoir soudainement des difficultés pour parler. Il peut ne pas être en mesure de comprendre ce qu’on lui raconte. Demandez au patient de répéter une simple phrase que vous avez prononcée. S’il est très difficile de prononcer ces mots, la cause peut être un AVC.

Parésie ou paralysie ou un engourdissement du visage, bras ou jambe.

Ce phénomène se manifeste le plus souvent d’un côté du corps. La bouche de la victime d’AVC peut soudainement être de travers. Il se peut également que le patient a des difficultés pour mouvoir le bras ou les doigts.

Mal de tête brutal et violent

Un mal de tête n’est pas forcément un signe d’AVC. Mais si le mal de tête est inattendu ou est d’une intensité inhabituelle, il y a lieu de s’inquiéter. Si le mal de tête s’accompagne d’une raideur de nuque, d’une facialgie ou de vomissements, il vaut mieux consulter immédiatement un médecin.  Il peut s’agir d’une migraine, mais si ces symptômes ne se sont jamais manifesté savant, il vaut mieux réagir de manière adéquate et rapide.

Troubles de vue

Des troubles de vue d’apparition brutale sont un signe distinctif d’AVC. Il faut faire attention à: un victime d’AVC ne peut par exemple pas voir quoique ce soit par un œil ou peut avoir des difficultés pour regarder à gauche ou à droite. Il peut aussi se plaindre d’une vue trouble ou double.

Apparition brutale des trouble de la marche, de l’équilibre ou de la coordination, vertiges.

Marcher comme si on avait bu, trébucher et même tomber peuvent être des symptômes d’un AVC. Il faut aussi faire attention à des troubles de la fine motricité (comme écrire ou ramasser quelque chose), notamment chez des personnes âgées.

Chaque minute compte !

Dès l’identification de l’AVC, il faut garder à l’esprit que chaque minute compte. Un dignostic rapide permettra la mise en place plus rapide du traitement indiqué. Ce traitement visant à permettre de mieux récupérer de son AVC.

・What to do  ?・

Si vous êtes vraiment convaincu qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

Il vaut mieux téléphoner immédiatement au numéro d’urgence 112, pour que le patient reçoive les soins nécessaires dans les meilleurs délais.

En cas de doute

Il est également recommandé de ne pas perdre du temps, et de se mettre en contact avec le médecin de famille ou la maison de garde. Le médecin peut poser des questions qui permettent de poser le diagnostic correct dans les délais qui s’imposent. De toute façon, ne tardez pas mais faites appel à un expert. En somme, il s’agit d’une vie humaine.

Bibliographie: http://mens-en-gezondheid.infonu.nl/aandoeningen/39901-beroerte-hoe-herken-je-een-hersenbloeding-of-infarct.html (en néérlandais)

Sites web relatés

La campagne du BSC « Reconnaître à temps les symptômes d’un AVC, c’est sauver des vies » : http://www.reconnaitreunavc.be/

Une vidéo d’information d’une campagne britannique: https://www.youtube.com/watch?v=CEmR4HaluYw (en anglais)

・At the hospital・

  1. Arrivée à l’hôpital : relevé de l’historique médical du patient. Précision du début exact des premiers symptômes de l’AVC.
  2. Réalisation des premierst tests visant à exclure un autre diagnostic qu’un AVC.
  3. Détermination du type d’AVC (ischémique ou hémorragique) par imagerie cérébrale (scanner ou résonance magnétique).
  4. Mise en route du traitement.
  5. Réalisation des autres examens : ECG, tests sanguins, etc.

Reférence (en anglais) : http://www.stroke.org/acute_site/what-to-expect/

・Back home…・

Une phase de revalidation, à domicile, en centre spécialisé ou revalidation multidisciplinaire externe (exercice de kinésithérapie, d’ergothérapie, de logopédie, de neuropsychologie, …).

Une phase de réinsertion familiale, professionnelle, où les associations de patients peuvent apporter leur soutien.

Un bilan de prévention secondaire, qui identifie les facteurs de risque (hypertension artérielle, diabète, cholestérol élevé, rétrécissement des carotides, troubles du rythme cardiaque, etc…) et essaie de les maîtriser.

・How to prevent stroke ?・

  • Mangez sainement. Privilégier les fruits et les légumes, manger plus modérément de la viande, des aliments gras, sucrés et salés (maximum 6 grammes de sel par jour, soit une cuillère à café. Par ailleurs, certaines carences en vitamines, minéraux voire certains acides aminés ou acides gras, augmentent aussi le risque d’AVC.
  • Faîtes régime si vous êtes en surpoids.
  • Ne fumez pas ou arrêtez de fumer si vous fumez, en arrêtant de fumer, vous réduisez votre risque d’AVC de moitié.
  • Contrôlez régulièrement votre tension artérielle auprès de votre généraliste. Il vous prescrira un traitement si votre tension est trop élevée.
  • Consommez seulement modérément des boissons alcoolisées.
  • Faites régulièrement des exercices physiques.

Reference : http://www.voorhethart.nl/content/hoe-voorkomt-u-een-beroerte

10 livrets sur l'AVC

pour les patients et leurs proches

 

Témoignages

de patients et soignants

Get in touch with patient organizations!

Become a Member

Help to improve stroke care in Belgium